En Nouvelle Calédonie, la guerre civile avait commencé. Elle a été arrêtée in extremis en 1988.

Une aventure humaine encore jamais écrite, ou de façon partielle.

Aucun rapport officiel n’a été publié sur la Mission du dialogue, aucune étude n’avait jusqu’ici analysé le déroulement de ces événements.

Cette histoire inspirante a commencé à Nouméa avec la Mission du dialogue, pour se conclure sur la poignée de main de Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur scellant l’Accord de Matignon en juin 1988 à Paris. 

Trente ans après, il reste de moins en moins de témoins des négociations des accords de Matignon, qui ont mis fin à la guerre civile en Nouvelle Calédonie. Jean-Marie Tjibaou et Yeweiné Yeweiné, chefs de files des indépendantistes, ont payé de leur vie cet accord en 1989. Jacques Lafleur, fondateur du parti politique anti-indépendantiste Rassemblement pour la Calédonie dans la République, est décédé en 2010. Michel Rocard, Premier ministre de l'époque, s'est éteint en 2016.

A l’occasion du référendum du 4 novembre 2018 sur l’accession à l’indépendance de la Calédonie, cet ouvrage propose de :

- raconter l’histoire des Accords de Matignon, l’année de leur 30e anniversaire,

- faire le point des avancées qui ont suivi, depuis l'Accord de Nouméa en 1998 jusqu’à aujourd’hui,

- passer cet accord de paix au crible de plusieurs théories de communication, négociation et médiation, pour en extraire des principes méthodologiques essentiels.

Stéphane Bliek, spécialiste en finance et stratégie,négociateur et médiateur, a fait carrière dans la banque d’affaires, le conseil et la direction financière de grandes entreprises. 

Il a grandi en Nouvelle Calédonie, et connaissait certains acteurs de ces négociations. Ce qui lui a permis de rencontrer des témoins de premier plan. Certains n’avaient encore jamais partagé leurs documents et souvenirs...